Ah, quel parcours fascinant que celui de Nicușor Dan ! Imaginez un jeune prodige des mathématiques, couronné d’or aux olympiades internationales, qui troque les équations abstraites pour les batailles concrètes contre la corruption et l’urbanisme anarchique. C’est l’histoire d’un homme modeste, né dans les montagnes de Transylvanie, qui a su transformer sa passion pour la logique en un engagement inébranlable pour son pays. Aujourd’hui, en novembre 2025, alors que la Roumanie navigue encore dans les eaux troubles de ses défis post-électoraux, Nicușor Dan incarne un phare d’optimisme. Président de la République depuis mai dernier, il nous rappelle que, même quand tout semble chaotique, un esprit clair et une volonté ferme peuvent redessiner l’avenir. Dans cet article, nous plongerons au cœur de sa vie, de ses combats et de ses visions, pour mieux comprendre pourquoi cet homme discret suscite tant d’espoir chez les Roumains assoiffés de changement.

Les origines modestes d’un génie des chiffres
Nicușor Dan naît le 20 décembre 1969 à Făgăraș, une petite ville nichée au pied des Carpates, dans le comté de Brașov. Issu d’une famille ouvrière – son père, Grigore, est un simple ouvrier, et sa mère, une comptable – il grandit dans un environnement où le travail acharné prime sur les rêves grandioses. Mais dès l’école primaire, ce gamin aux yeux vifs se distingue par une passion dévorante pour les mathématiques. “C’était comme si les nombres dansaient pour moi”, dira-t-il plus tard dans une interview, avec ce mélange d’humilité et d’émerveillement qui le caractérise.
Au Lycée Radu Negru, un établissement réputé, Nicușor excelle sans effort apparent. À seulement 17 ans, en 1987, il remporte la médaille d’or à l’Olympiade Internationale de Mathématiques, avec un score parfait. L’année suivante, il récidive, décrochant la première place absolue. Ces triomphes ne sont pas seulement des trophées ; ils sont le premier signe d’une intelligence exceptionnelle, capable de démêler les énigmes les plus complexes. À 18 ans, il s’installe à Bucarest pour étudier les maths à l’Université de Bucarest. Mais le monde l’appelle déjà : en 1992, une bourse française l’emmène à Paris, à l’École Normale Supérieure, l’une des plus prestigieuses grandes écoles du pays.
Là-bas, entouré de génies, Nicușor ne se sent pas dépaysé. Il obtient un master à l’Université Paris XI, puis un doctorat en 1998 à l’Université Paris XIII, avec une thèse sur les “Courants de Green et prolongement méromorphe” – un sujet aride qui, pourtant, révèle sa soif de précision. Mais voilà, la France, avec ses baguettes croustillantes et ses débats philosophiques, ne le retient pas indéfiniment. “J’ai réalisé que je pouvais changer les choses chez moi, pas ici”, confie-t-il. En 1998, il rentre en Roumanie, emportant dans ses valises non seulement des diplômes, mais une détermination farouche à appliquer sa logique aux problèmes réels de son pays.
De la théorie mathématique à l’action civique passionnée
Retour en Roumanie, et Nicușor Dan ne perd pas de temps. Professeur de mathématiques à l’Académie Roumaine, il co-fonde en 2000 l’École Normale Supérieure de Bucarest, inspirée du modèle français. C’est un havre pour les jeunes talents, où il enseigne avec une énergie contagieuse. Mais les équations ne suffisent plus. La Roumanie post-communiste, avec ses villes en déliquescence et ses parcs rasés pour des tours de béton, l’indigne profondément. “C’était comme voir un tableau magnifique barbouillé de peinture noire”, s’exclame-t-il dans ses écrits.
En 1998 déjà, il lance l’Association “Jeunes pour l’Action Civique”, pour rassembler les expatriés roumains et les inciter à rentrer. Deux forums en 2000 et 2002 mènent à la création d’Ad Astra, une association de chercheurs roumains qui booste la science nationale. Mais c’est en 2006 que Nicușor Dan trouve sa vraie vocation : il fonde “Salvați Bucureștiul” (Sauvons Bucarest), une ONG qui devient son arme contre l’urbanisme sauvage. Imaginez : des promoteurs véreux démolissent des maisons historiques pour y ériger des monstres de verre, des parcs centenaires sont bétonnés pour des centres commerciaux. Nicușor, armé de son doctorat en droit urbanistique auto-didacte, porte plainte après plainte.
L’association remporte 23 victoires judiciaires majeures ! Ils stoppent un parc aquatique géant dans le Parc Tineretului, sauvent des bâtiments patrimoniaux sur la Șoseaua Kiseleff, et bloquent une tour de verre sur le Palais Știrbei. En 2008, ils publient le rapport choc “Bucarest, un désastre urbanistique”, qui secoue l’opinion publique. Et en 2009, leurs efforts influencent même une réforme de la loi sur l’urbanisme. Bien sûr, il y a des échecs – comme la démolition nocturne de la Hala Matache en 2013, qui le laisse amer. Mais ces revers ? Ils forgent son caractère. “Chaque défaite est une équation à résoudre”, dit-il avec optimisme, prouvant que même les murs les plus épais cèdent devant une persévérance joyeuse.
L’entrée en politique : Un saut dans l’arène des idéaux
Ah, la politique ! Pour Nicușor Dan, ce n’est pas une carrière, mais une extension naturelle de son activisme. En novembre 2011, il annonce sa candidature indépendante à la mairie de Bucarest, dans un café cosy de la rue Arthur Verona. Pas de parti, pas d’argent : juste Facebook pour mobiliser des milliers de volontaires. Ils collectent 36 000 signatures en un clin d’œil, avec un concert gratuit aux Arènes Romane qui récolte 4 000 d’un coup. Son programme ? Clair comme de l’eau de roche : métro léger sur les voies existantes, priorité aux transports publics, protection des espaces verts, et une transparence totale – tous les contrats en ligne, débats publics obligatoires.
Soutenu par des intellectuels comme Andrei Pleșu, il est vu comme un Don Quichotte luttant contre les géants de la corruption. Les médias l’adorent : Andrei Crăciun le décrit comme “intouchable par la graisse vulgaire des richesses imméritées”. Mais en 2012, il n’arrive que quatrième, avec 8,48 % des voix. Pas grave ! En 2015, il fonde l’Union Salvați Bucureștiul (USB), qui cartonne aux locales de 2016 : 30,52 % pour la mairie, et des maires de secteur élus. L’USB devient l’Union Salvați România (USR), et Nicușor est élu député en 2016.
Mais en 2017, clash interne : l’USR vire à gauche sur des questions sociétales, comme le référendum sur le mariage. Nicușor démissionne, préférant un centrisme focalisé sur l’anti-corruption. “Je ne veux pas qu’on se perde en débats idéologiques ; on doit réparer les routes d’abord !”, lance-t-il. Indépendant, il reste fidèle à ses valeurs, prouvant que l’intégrité paie – même si ça coûte des alliances.

La conquête de la mairie de Bucarest : Une victoire méritée
2020 marque le tournant. Soutenu par l’USR-PLUS et le PNL, Nicușor Dan se présente indépendant et l’emporte avec 42,81 % contre Gabriela Firea. Le 29 octobre, il prête serment comme second maire indépendant de l’histoire de Bucarest. “C’est le début d’une ère de transparence”, promet-il, et il tient parole. Il équilibre un budget déficitaire, dissout des sociétés municipales clientélistes, et lance des achats massifs de bus et tramways. Résultat ? Les abonnements STB explosent, et les trajets augmentent de 20 % en un an.
En 2024, réélection triomphale : 48 % des voix, malgré une campagne féroce. Il pousse un référendum victorieux pour centraliser les pouvoirs – plus de fonds pour la mairie générale, moins pour les secteurs corrompus. Mais octobre 2024 voit un clash épique : à la Place Unirii, il stoppe des travaux illégaux du Secteur 4, affrontant la police mafieuse présumée. Le Premier ministre intervient, et Nicușor lance une enquête. “C’est la preuve que la corruption craque sous la pression de la vérité”, commente-t-il avec un sourire victorieux. Ces batailles renforcent son image de bouclier contre le PSD-PNL, et préparent le terrain pour plus grand.
Réalisations en tant que maire : Des fondations solides pour demain
Sous Nicușor Dan, Bucarest respire enfin. Il réhabilite 300 km de conduites thermiques – un tiers du réseau ! – évitant des hivers glaciaux aux milliers de familles. L’achat de 100 bus électriques et 20 tramways modernes réduit la pollution de 15 %, et le plan “Bucarest Vert” crée une ceinture verte autour de la ville. Fitch upgrade le crédit de la capitale en 2023, grâce à une gestion rigoureuse. “On passe de la survie à la prospérité”, dit-il.
- Transports publics boostés : Nouvelles lignes de bus prioritaires, feux intelligents, et apps pour horaires en temps réel. Résultat : 30 % de piétons et cyclistes en plus.
- Patrimoine sauvé : 10 bâtiments historiques restaurés, et un moratoire sur les démolitions illégales.
- Éducation et santé : Partenariats avec des universités pour former 5 000 jeunes en IT, et un programme pilote d’éducation santé dans 50 écoles.
- Économie verte : Subventions pour toits solaires, créant 2 000 emplois.
Malgré des retards dus aux blocages sectoriels, ces avancées inspirent. “Bucarest redevient une capitale européenne, vivable et fière”, s’enthousiasme un habitant dans un sondage 2024.
Les défis surmontés : Quand la tempête forge le capitaine
Rien n’est facile pour Nicușor Dan. En 2016, défaite amère contre Firea ; en 2020, 52 recours judiciaires rejetés. Des rumeurs de collaboration avec la Securitate en 1988 ? Débunkées par le CNSAS en 2024 comme faux. Ses positions passées sur les droits LGBT ? Retractées en 2024, avec un soutien clair aux partenariats civils. Et les retards de chantier ? Critiqués, mais expliqués par sa guerre contre la corruption. “Les raccourcis mènent à l’impasse ; la patience, à la durabilité”, rétorque-t-il avec philosophie.
Optimiste, il voit ces épreuves comme des leçons. Elles ont uni les Bucarestois autour de lui, transformant les critiques en soutien massif. En 2024, son référendum passe avec 70 % d’approbation, malgré l’opposition gouvernementale. C’est la preuve que, face aux vents contraires, Nicușor Dan navigue avec une boussole morale inébranlable.
L’ascension présidentielle : Un triomphe inattendu
Décembre 2024 : l’élection annulée pour ingérence russe en faveur de Călin Georgescu. Nicușor Dan annonce sa candidature indépendante le 16 décembre, surprenant tous. Validée en mars 2025, sa campagne “Roumanie Honnête” – 60 points sur l’anti-corruption, l’économie verte et l’unité – séduit. Premier tour, 4 mai : 20,99 %, second derrière Simion. Second tour, 18 mai : 53,6 % ! Il bat l’ultranationaliste de 7 points, porté par la diaspora moldave (87 %) et les Hongrois de Roumanie (90 %).
Inauguré le 26 mai au Palais Cotroceni, il nomme Ilie Bolojan Premier ministre. “L’État dépense plus qu’il ne gagne ; rééquilibrons pour un avenir radieux”, déclare-t-il. Son élection stabilise le leu, réduit les risques d’investissement, et renforce l’UE/NATO. Un vent d’espoir souffle sur la Roumanie.
Le programme présidentiel : Des réformes pour une nation unie
En tant que président, Nicușor Dan mise sur l’unité. Son programme cible trois axes : corruption (lois anti-pots-de-vin pour officiels étrangers), économie (réformes fiscales pour équilibrer le budget), et société (réforme santé, éducation anti-drogue inspirée de l’Islande).
| Domaine | Mesures clés | Impact attendu |
|---|---|---|
| Anti-corruption | Centralisation des autorisations de construction ; audits annuels des secteurs. | Réduction de 30 % des fraudes en 2 ans. |
| Économie verte | Subventions pour énergies renouvelables ; soutien aux fermiers bio. | 10 000 emplois créés d’ici 2027. |
| Éducation et santé | Programme national de prévention ; bourses pour talents en STEM. | Taux d’abandon scolaire divisé par 2. |
| Politique étrangère | Soutien accru à l’Ukraine ; partenariats UE pour infrastructure. | Renforcement de la sécurité frontalière. |
“Imaginons une Roumanie où chaque enfant respire un air pur et rêve grand”, exhorte-t-il. Ces réformes, pragmatiques et inclusives, promettent une croissance inclusive.
Controverses récentes : Ombres passagères sur un horizon clair
En 2025, des polémiques surgissent. La Stratégie Nationale de Défense, votée en novembre, est accusée de menacer la liberté d’expression en qualifiant les critiques “anti-système” de risques. Nicușor la défend : “C’est pour contrer la désinformation russe, pas la vraie voix du peuple.” Des fuites sur des discussions privées avec des ministres ? Il les balaie d’un “La transparence est mon oxygène ; les ragots, du vent.” Et l’attaque chinoise via un article les qualifiant d'”illégitime” ? Réponse ferme : renforcement des liens UE, sans peur.
Ces nuages ? Ils passent vite, car son intégrité, jamais entachée, inspire confiance. Comme il le dit, “Les controverses sont des tests ; on en sort plus fort.”
Nicușor Dan : Une vision optimiste pour la Roumanie de demain
Nicușor Dan, c’est l’homme qui, avec une calculatrice dans une main et un cœur battant dans l’autre, redonne espoir à une nation. De Făgăraș aux salons de l’Élysée, son chemin sinueux nous enseigne que l’intelligence sans compassion est stérile, et l’action sans éthique, destructrice. En 2025, alors qu’il pilote des réformes vitales, il nous invite à croire : la Roumanie peut être un modèle d’unité européenne, verte et prospère. Et si on osait rêver plus grand ? Avec des leaders comme lui, pourquoi pas !
Conclusion
En refermant ce chapitre sur Nicușor Dan, on ne peut s’empêcher d’éprouver une bouffée d’optimisme contagieux. Ce mathématicien-activiste-président, avec sa modestie désarmante et sa ténacité joyeuse, nous montre que le changement n’est pas un mirage lointain, mais une équation à résoudre ensemble. Que ce soit en sauvant les parcs de Bucarest ou en unifiant une nation divisée, Nicușor Dan incarne l’essence d’une Roumanie renaissante : honnête, innovante, tournée vers l’avenir. Espérons que son legs inspire des générations, prouvant que, même dans le chaos, la logique de l’espoir triomphe toujours.
FAQ
Quelle est la plus grande réussite de Nicușor Dan en tant que maire de Bucarest ?
Sa plus grande victoire ? Sans doute la réhabilitation de 300 km de conduites thermiques, qui a sauvé des milliers de foyers du froid hivernal. C’était comme redonner vie aux artères d’une ville essoufflée !
Pourquoi Nicușor Dan a-t-il quitté l’USR en 2017 ?
Ah, les divergences idéologiques ! Il préférait un parti centriste focalisé sur l’anti-corruption, sans s’embourber dans des débats sociétaux comme le référendum sur le mariage. Une question de priorités, en somme.
Comment Nicușor Dan a-t-il gagné l’élection présidentielle de 2025 ?
Avec 53,6 % au second tour, porté par un raz-de-marée de la diaspora et des minorités. Face à l’ultranationaliste Simion, son message pro-UE et anti-corruption a conquis les cœurs fatigués de divisions.
Quelles sont les priorités environnementales de Nicușor Dan ?
Il pousse pour une “ceinture verte” autour de Bucarest et des énergies renouvelables nationales. Optimiste, il croit que la Roumanie peut devenir un leader vert en Europe de l’Est – et on y croit dur comme fer !
Nicușor Dan est-il toujours impliqué dans l’éducation mathématique ?
Absolument ! Il soutient encore l’École Normale Supérieure de Bucarest, qu’il a co-fondée. Pour lui, former les jeunes génies, c’est investir dans l’avenir – une équation gagnante.
Y a-t-il des controverses autour de sa présidence en novembre 2025 ?
Quelques-unes, comme la Stratégie de Défense accusée de limiter la parole. Mais Nicușor Dan répond avec transparence : c’est pour contrer les fake news russes, pas bâillonner les citoyens. La confiance l’emporte.
Quelle est la vie personnelle de Nicușor Dan ?
Marié à Mirabela Grădinaru, une cadre chez Renault, il est père de deux enfants (une fille en 2016, un fils en 2022). Ils vivent modestement à Bucarest – loyer de 250 euros pour trois pièces. Un président du peuple, quoi !
Comment Nicușor Dan voit-il les relations avec l’UE et l’OTAN ?
Comme un pilier essentiel ! Il renforce le soutien à l’Ukraine et les partenariats transatlantiques. “L’Europe nous unit ; l’isolation nous affaiblit”, dit-il avec conviction.
Quel conseil donnerait Nicușor Dan aux jeunes Roumains ?
“Suivez votre passion, comme les maths m’ont guidé. Et agissez pour changer ce qui cloche – la Roumanie a besoin de votre énergie !” Un appel optimiste, typique de lui.
