Asma Mhalla Origine est une figure incontournable dans le domaine de la géopolitique et des enjeux technologiques en France et au-delà. Politologue, essayiste et enseignante, elle s’est imposée comme une experte de la technopolitique, explorant les interactions complexes entre technologie, pouvoir et société. Née à Tunis, Asma Mhalla incarne une fusion unique entre ses racines tunisiennes et son parcours en France, où elle a construit une carrière académique et professionnelle remarquable. Cet article explore en détail l’origine d’Asma Mhalla, son parcours personnel et professionnel, ainsi que son impact dans le domaine de la technologie et de la politique. Avec un titre optimisé pour le référencement (« Asma Mhalla Origine »), cet article vise à fournir une analyse complète et engageante pour les lecteurs curieux de découvrir cette personnalité inspirante.
Les Origines d’Asma Mhalla : Une Enfance Marquée par la Dualité Culturelle
Asma Mhalla Origine est née le 26 mars 1984 à Tunis, en Tunisie. Ses racines tunisiennes sont profondément ancrées dans son identité, et son histoire familiale reflète une richesse culturelle qui a façonné sa vision du monde. Elle est la petite-fille de Mohamed Mhalla (1904-1951), un jurisconsulte tunisien, grand cadi et ministre de la justice, connu pour son rôle dans le mouvement décolonialiste tunisien. Cette ascendance illustre place Asma dans une lignée de figures engagées dans les questions de justice et de gouvernance, un héritage qui semble avoir influencé son propre parcours.
Élevée dans une famille tunisienne marquée par les valeurs traditionnelles, Asma a grandi dans un environnement où l’éducation était une priorité. Son père, haut fonctionnaire devenu entrepreneur, a joué un rôle central dans son éducation, particulièrement après le divorce de ses parents lorsqu’elle avait 12 ans. Ce moment de rupture a marqué un tournant dans sa vie, passant d’une cellule familiale conventionnelle à une dynamique où son père a assumé à la fois les rôles de parent, d’éducateur et de guide. Cette période a forgé chez Asma une résilience et une détermination qui se reflètent dans son parcours.
Scolarisée au lycée français de Tunis (Lycée Pierre-Mendès-France), Asma a bénéficié d’une éducation bilingue et biculturelle, mêlant les influences françaises et tunisiennes. En 2002, elle obtient son baccalauréat en sciences économiques et sociales, un premier pas vers une carrière académique et professionnelle ambitieuse. Sa double identité franco-tunisienne lui a permis de naviguer entre deux mondes, une richesse culturelle qu’elle a su mettre à profit dans ses travaux sur les enjeux globaux de la technologie.
Un Parcours Académique et Professionnel Hors du Commun
Les débuts : De Tunis à Paris
Après son baccalauréat, Asma Mhalla Origine s’installe en France pour poursuivre ses études. Elle intègre une classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Janson-de-Sailly à Paris, une institution prestigieuse qui forme l’élite française. Cette période marque son entrée dans le système éducatif français, où elle doit faire face à des défis d’adaptation, notamment en raison de son statut de boursière et de ses origines modestes. Une anecdote marquante de cette période révèle sa résilience : à son arrivée à Paris, un problème administratif la laisse sans logement, l’obligeant à dormir deux nuits sur un banc public. Cette expérience, loin de la décourager, renforce sa détermination à réussir.
Asma est ensuite admise à l’ESCP Business School, où elle étudie l’économie et la gestion. Bien que son passage dans cette école lui ait permis de structurer sa pensée et son approche du travail, elle confie n’avoir jamais été passionnée par les études commerciales. Après avoir obtenu son diplôme, elle entame une carrière dans la banque d’affaires chez BNP Paribas, une expérience qu’elle valorise pour sa rigueur, mais qu’elle abandonne en 2016 à la suite d’un problème de santé qui la conduit à une hospitalisation prolongée.
Une Reconversion Inspirée par la Technologie et la Politique
C’est durant cette période de convalescence qu’Asma Mhalla découvre les travaux du théoricien américain Bernard E. Harcourt, qui deviendra une influence majeure dans son parcours intellectuel. Fascinée par les questions de technosurveillance et de théorie politique, elle décide de réorienter sa carrière vers la recherche et l’analyse des enjeux technologiques. Elle entame un doctorat en études politiques à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), où elle devient chercheuse associée au Laboratoire d’anthropologie politique (LAP, UMR 8177, CNRS/EHESS).
Son doctorat, achevé en 2014, porte sur les reconfigurations politiques et géopolitiques induites par la technologie numérique. Ce travail marque le début de sa spécialisation dans la « technopolitique », un domaine qu’elle définit comme l’étude des nouvelles formes de pouvoir et de puissance structurées par les technologies numériques, notamment les géants technologiques (Big Tech) et l’intelligence artificielle (IA). En parallèle, elle enseigne à Sciences Po Paris, à l’École Polytechnique et à Columbia Global Centers, où elle partage son expertise avec des étudiants du monde entier.
Asma Mhalla et la Technopolitique : Une Voix Critique dans le Débat Public
Une Experte des Enjeux Géopolitiques de la Tech
Asma Mhalla s’est imposée comme une voix incontournable dans l’analyse des interactions entre technologie, politique et société. Ses travaux se concentrent sur plusieurs thématiques clés : les nouvelles formes de pouvoir exercées par les Big Tech, les enjeux démocratiques liés à la gouvernance des réseaux sociaux, la géopolitique de l’IA, et la souveraineté technologique des États. Elle explore notamment la manière dont les technologies duales (civiles et militaires) redéfinissent les rapports de force à l’échelle mondiale.
Dans son ouvrage Technopolitique : Comment la technologie fait de nous des soldats (Seuil, 2024), Asma Mhalla soutient que les infrastructures technologiques modernes, des réseaux sociaux aux constellations de satellites comme Starlink, forment un système global qui structure de nouvelles formes de pouvoir. Selon elle, la privatisation de ces infrastructures par les géants technologiques pose un défi majeur pour la gouvernance démocratique. Elle critique la concentration du pouvoir entre les mains de quelques multinationales, qu’elle accuse de centraliser la prise de décision, en opposition aux promesses d’horizontalité d’Internet.
Une Critique Engagée mais Controversée
Bien que ses idées aient suscité un vif intérêt, elles n’ont pas échappé à la critique. Certains, comme Dominique Boullier dans AOC media (17 avril 2024), reprochent à son ouvrage un style « hyperbolique » et un manque de précision dans la désignation des acteurs responsables (entreprises, gouvernements). D’autres, comme Irénée Régnauld dans LVSL (16 mai 2024), critiquent son discours pour son caractère parfois trop général, qui oppose un « nous » à un « eux » sans toujours nommer clairement les parties prenantes. Malgré ces critiques, son travail est largement reconnu pour sa capacité à poser des questions essentielles sur l’impact des technologies sur la démocratie.
Une Présence Médiatique et Académique
En 2023, Asma Mhalla produit et anime l’émission CyberPouvoirs sur France Inter, une série estivale de huit épisodes qui décrypte les nouvelles formes de pouvoir à l’ère numérique. Cette expérience médiatique renforce sa visibilité et lui permet de vulgariser des concepts complexes auprès d’un large public. Elle contribue également à des publications prestigieuses, comme Les Échos, où elle tient une chronique en tant qu’enseignante à Sciences Po et Columbia.
En parallèle, elle intervient régulièrement dans des conférences internationales et conseille des gouvernements et institutions sur les politiques publiques technologiques. Son expertise est sollicitée pour analyser des sujets brûlants, comme l’acquisition de Twitter par Elon Musk en 2022 ou l’utilisation des technologies dans la guerre en Ukraine, qu’elle décrit comme un exemple de « data-ification » des champs de bataille.
Une Identité Multiculturelle au Service de Son Engagement
Une Femme de Conviction
Asma Mhalla se distingue par sa capacité à tisser des liens entre ses origines tunisiennes et son parcours en France. Dans un post LinkedIn datant de 2022, elle évoque sa réconciliation avec ses identités multiples, notamment son héritage juif et arabe, qu’elle décrit comme une richesse infinie. Cette dualité culturelle lui permet d’aborder les enjeux technologiques avec une perspective globale, sensible aux dynamiques de pouvoir et d’influence à l’échelle mondiale.
Son engagement pour la diversité et l’inclusion est également notable. En tant que femme issue d’un milieu modeste, elle a dû surmonter des obstacles liés à son genre et à ses origines dans le milieu académique, où elle dit avoir fait face à des attitudes sexistes et racistes. Malgré ces défis, elle s’est imposée comme une figure respectée, notamment grâce à son travail avec des organisations comme Sapient Society, une association qu’elle a fondée pour promouvoir une gouvernance numérique plus éthique.
Une Vie Personnelle Discrète
Asma Mhalla reste discrète sur sa vie privée, préférant se concentrer sur ses contributions professionnelles et académiques. Bien que certaines sources mentionnent un mariage avec un journaliste français en 2017, elle n’a jamais confirmé publiquement ces informations. Son compte Twitter (@AsmaMhalla), suivi par plus de 19 000 abonnés, reflète son engagement professionnel, avec des publications centrées sur la technopolitique, l’IA et la géopolitique.
L’Impact d’Asma Mhalla sur le Débat Public
Asma Mhalla a su transformer son parcours personnel, marqué par des défis et une richesse culturelle, en une force pour analyser les enjeux contemporains. Ses travaux sur la technopolitique offrent une grille de lecture essentielle pour comprendre les transformations numériques qui redéfinissent nos sociétés. En alertant sur les dangers de la concentration du pouvoir technologique et en plaidant pour une gouvernance plus équitable, elle contribue à façonner le débat public sur l’avenir de la démocratie.
Son ouvrage Technopolitique a été salué pour sa capacité à relier des innovations technologiques (IA, réseaux sociaux, métavers) à leurs implications géopolitiques et démocratiques. Elle met en garde contre l’émergence d’un « Big State » obsédé par le contrôle des données et appelle à une redéfinition du statut juridique des géants technologiques, qu’elle voit comme des entités hybrides entre public et privé.
Conclusion
Asma Mhalla, avec ses origines tunisiennes et son parcours en France, incarne une synthèse fascinante entre tradition et modernité, entre rigueur académique et engagement public. De son enfance à Tunis à ses interventions sur la scène internationale, elle a su transformer ses expériences personnelles en une réflexion profonde sur les enjeux technologiques de notre temps. Son travail, à la croisée de la politique, de la technologie et de l’éthique, fait d’elle une voix essentielle dans un monde en pleine mutation. Pour ceux qui s’intéressent à l’origine d’Asma Mhalla, son histoire est celle d’une femme résiliente, dont la carrière illustre le pouvoir de l’éducation, de la détermination et d’une vision globale pour façonner un avenir plus juste.